Ce blog relate la restauration d’une Mercedes-Benz 200 /8 essence de 1972, parfois désignée sous le terme «W115», du nom de son châssis . Dans certaines zones géographiques, elle est aussi appellée «/8» («barre huit» ou «stricht acht» en allemagne ou encore «stroke eight» en angleterre).

Ce blog n’a pas d’autre ambition que de décrire l’histoire d’une restauration : les problèmes rencontrés, les investigations réalisées et les solutions apportées.

L’usage de termes techniques est réduit. Ce blog est volontairement rédigé dans un style simple, accessible aux néophytes en mécanique et accompagné – autant que possible – de photos ou de schémas illustrant les situations rencontrées. Pour autant, toutes les informations mentionnées sont fiables et aussi précises que possible.

Les articles postés sont regroupés :

Par catégorie : carrosserie, habitacle, mécanique, électricité, etc
Par groupe Mercedes-Benz: selon la topologie officielle Mercedes-Benz

D’une histoire personnelle, celle de la restauration de ma Mercedes-Benz, je souhaite partager le monde fascinant de la restauration automobile. Avec cette restauration, j’ai acquis de nouvelles connaissances théoriques. J’ai appris à mettre mes mains dans la cambouis. J’ai rencontré des gens passionnants. J’ai construit ou entretenu des liens d’amitié. Je me suis parfois découragé.

Mais cette aventure est aussi et avant tout une source de petits moments de bonheur :

celui de tourner une clé de contact, de démarrer un moteur construit en 1972, affichant plus de 100.000 km, et d’en comprendre le fonctionnement jusqu’au moindre de ses boulons ;
celui de recevoir par colis postal, puis d’installer la pièce de rechange tant recherchée, tant attendue, parfois si difficile à trouver et pouvant venir de l’autre bout du monde ;
celui d’apprendre, de comprendre ;
celui de partager du temps avec mes enfants ;
celui de faire des expérimentations, tel que l’oxydoréduction pour supprimer de la rouille sans effort ;
et bien sur, le dernier plaisir, l’ultime, le graal absolu : celui de conduire un véhicule, au caractère exceptionnel, empreint d’une charge émotionnelle proportionnelle aux efforts consentis !

Enfin, la restauration automobile, c’est aussi, et d’une certaine manière, s’extraire de la société de consommation : faire vivre ou revivre ce qui aurait pu si facilement mourir et nourrir une décharge. C’est redonner une nouvelle vie à des montagnes d’ingénierie humaine, de talents artistiques et de créativités techniques. Ce n’est pas de la nostalgie. Il ne s’agit pas de reculer. Il ne s’agit pas de tourner les pages d’un livre à l’envers. Il s’agit simplement de ne pas jeter tous les livres.

Je partage cette aventure au fil de l’eau, en souhaitant qu’elle puisse aider tous ceux qui comme moi, restaurent leur W115 dans le même esprit et la même conception que je me fais de la restauration automobile.

Mais au fait, à quoi ressemble une W115 ?

 Voici une présentation en anglais (les images parlent d’elles mêmes pour les non anglophones), où sont mis en valeurs : le confort, la sécurité et les évolutions technologiques. Si la bande son est bien ancrée dans les années 70, les plans séquences, les prises de vue et le montage sont étonnamment et relativement modernes.