Introduction
L’oxydoréduction – aussi appelé «redox» – est un moyen simple, efficace et peu onéreux pour supprimer l’oxydation sur les pièces métalliques (typiquement : la rouille sur le fer ou alliage de fer).
Principes de fonctionnement
Pour la définition académique, je renvoie vers WikiPédia.
Pour la mise en pratique, je renvoie vers cet excellent article expliquant en détail la marche a suivre.
DANGER !
Les vapeurs de dihydrogène produites par le processus d’oxydoréduction sont
très NOCIVES (et MORTELLES en milieu confiné)
hautement INFLAMMABLES
EXPLOSIVES
DANGER : ne pas utiliser cette technique avec des pièces en aluminium !
Le processus d’oxydoréduction DOIT TOUJOURS ETRE REALISE
AVEC TOUTES LES PROTECTIONS NECESSAIRES (lunettes – gants épais)
EN EXTERIEUR !
Expérimentation
Dans mon cas, j’ai expérimenté l’oxydoréduction sur les ressorts de retenue permettant de fixer les enjoliveurs sur les roues :
Ce sont de pièces non visibles et non critiques : le risque d’échec est acceptable.
L’objectif était avant tout d’expérimenter et d’appréhender une technique alternative aux moyens classiques, et qui pourra être reproduite sur des pièces plus compliquées à restaurer.
Les 4 photos suivantes illustrent
- Ressorts avant traitement
- Préparation et mise en place du dispositif – le fonctionnement a été réalisé en extérieur !
- Ressorts après traitement
(les ressorts ont été abondamment dégraissés puis séchés avant le traitement)
Résultats
l’expérimentation a été réitérée plusieurs fois pour traiter les 16 ressortsle temps total (préparation, mise en oeuvre, traitement) a été finalement plus long qu’une méthode traditionnelle (ponçage).
le temps de traitement moyen est d’environ 3 heures par expérimentation (un bain = 3 heures)
les résultats obtenus sont inégaux : parfois très bien, parfois beaucoup moins
plus les pièces sont éloignées de la cathode, moins le résultat est bon
il faut trouver le «bon» dosage : pour ma part, je n’ai pas réussi à trouver «le» dosage idéal et reproductible
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